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2008/02/03

"everybody wants to go to Japan"










Le Japon est partout, même quand je me résous finalement à abandonner la lecture un peu en dent de scie de "the wind-up bird chronicle" de Haruki Murakami, je me retrouve confrontée presque malgré moi à la somptuosité des affiches made in Japan de films qui ne m'avaient pas forcément laissé des souvenirs immémoriaux, mais dont l'intelligence esthétique me donnerait presque envie de les redécouvrir. (en fait, je mens j'ai jamais vu "help"!)
La dernière ne m'évoque rien, je ne sais même pas si le film a été exporté, mais il y a quelque chose de magnétique et d'assez angoissant dans ce poster. J'imagine un somptueux film fantasticohorreur, mais pas à la slasher movie, plus proche d'un univers oniriquebarré dans la lignée d'Old Boy.



Sinon, j'ai aussi trouvé 2 posters récents qui n'ont rien à voir avec les "visuels" relayés par JCDecaux qui ont envahi Paris, et qui à mon avis donnent beaucoup plus envie d'aller voir "la guerre..." que la proposition marketing fade officielle.







J'aime aussi le côté 70's de cette version de "We own the night"!

Ce post est aussi un hommage indirect à Kudzu. C'est en voyant l'affiche que tu as "postée" de "be kind rewind" que j'ai aussi décidé de me consacrer officiellement à cette comparaison!
et comme diraient les soeurs Cocorosie "everybody wants to go to Japan"

2008/01/11

C'est tellement mignon!


Trois syllabes et les cerveaux fondent en mares arc-en-ciel au goût de barbe-à-papa. La vague kawaii a de l'âge au Japon (1980s), mais elle est un peu plus fraîche dans nos contrées. De tout temps les hommes ont aimé les choses doucement colorées et pures et innocentes et fragiles qui minaudent en exhalant un tendre parfum de cookies juste cuits, avec de petits scintillements nacrés sur les bords.

En fait le kawaii ce n'est pas seulement un "truc pour mioches", c'est une industrie, une manière d'écrire, une source d'art, de cuisine, un modèle de comportement social... Et ce sont les adultes pour qui le kawaii compte. C'est en tout cas ce que souligne Sharon Kinsella, le kawaii, le cute, s'inscrirait dans une image idéalisée de l'enfance où tout est pur, bon, un monde alternatif ignorant les pressions sociales du monde moderne, et que l'on retrouverait à travers la notion de cute. Les liens deviennent un peu plus compliqués quand on tombe sur la dimension érotique du kawaii. Qu'ils sont beaux ces enfants... Dans tous les cas, la vague fait des allez-retours entre le monde occidental, en particulier les Etats-Unis, et le Japon, même s'il y a quelque chose de particulièrement japonais là-dedans.
Avec un tel pedigré, il n'est pas surprennant que le "kawaii", l'hyper-mignon, ait une certaine influence en art. Prennons Koralie par exemple, elle peint (entre-autre) des poupées asiatisantes colorées. Mais ce n'est pas de la barbe à papa déversée par sceaux entiers dans vos gorges parce qu'il y a quelque chose d'étrange dans ces poupées très stylisées qui ont toutes la même expression dans des décors différents. En fait, il y a un peu de kawaii un peu partout, à tel point que certaines artistes japonaises s'en plaignent.
Partout donc, dans la manière de chanter et les paroles de Soko, les petits sons qui peuplent les albums de Cocorosie. Et de l'influence à la réaction, il n'y a qu'un pas, comme Takashi Murakami "meneur" du Superflat movement et ses champignons aux dents pointues, Mori Chack et le No-control grizzlism, ou encore Kawaii Not. Il y a aussi les soirées "Tokyo Decadance" qui illuminent ponctuellement l'année au Japon et à Paris et qui mêlent joyeusement kawaii, goth, "sm gentil", oeufs et vagin (si sii...). Tout un petit monde décrit pour notre plus grand plaisir.

Kawaii, contre-kawaii, double-kawaii, aucune limite aux combinaisons, qu'on l'aime ou qu'on le déteste, on ne l'évite pas.

PS: pour ceux que ça intéresse, il y a une expo sur Takashi Murakami à MOCA qui se termine dans moins d'un mois.

2007/09/23

Regarde, Trie, Clique, Jette

Préférons le beurre aux canons! A bas les pauses! Vive le retour du Trieclique!!

Expo "Portraits" à Artneuland, une de mes plus belles surprises à Berlin

Simcha Shirman

Uri Gershuni
(autre photo ici)

Et la parfois cryptique Anisa Ashkar.


Sans transition, Trolle//Siebenhaar - Sweet Dogs.
Mmmh, de la douce musique pour déguster ce doux trieclique nouveau?








Orlan - Mouth for Grapes - 1990
Long texte intéressant en anglais
Page divertissante avec tout plein de photos (avec une mention spéciale pour la femme qui rit)



Et Killian vous parlera plus longuement de sa nouvelle découverte, les concerts à emporter de la Blogothèque: des groupes filmés dans un décor qui ne leur est pas habituel, The Shins (ils chantent Love!!! Aaaaaaaaaaaaaaaah!! Que n'étais-je là!), Architecture in Helsinki (Heart it races), Arcade Fire et Keren Ann (Lay your head down in my arms) se sont prêtés au jeu. Mais ce qui est plus intéressant, c'est le fourmillement de groupes moins connus mais tout aussi bons. Bref, Killian, parle nous en plus!!

Pour finir, regardez Arte! Metropolis, c'est bien. D'ailleurs, Faustine, traîtresse, I know what you did this summer, tu es allée voir Weegee au musée Maillol. Que n'en as-tu parlé!
Tracks aussi (même si c'est un peu moins bien qu'il y a quelques années, n'est-ce pas Killi?). Au fait bis Femmes au bord de la crise de nerfs ce lundi soir (24 septembre) toujours sur ma très douce Arte.

Et allez à la maison de la culture du Japon à Paris aussi, il y a pleins de trucs sympas pour la rentrée: festival de jazz le 27 et le 28 septembre (plus le festival jazzy colors 2007 du 19 au 30 novembre), un spectacle de butô de la troupe Dairakudakan du 4 au 6 octobre, du théâtre de nô de la compagnie Michishige Udaka du 7 au 9 novembre, et de la J-dance avec des solos masculins et féminins début décembre. Bref, à vos agendas.

PS: est-ce que quelqu'un connaît quoi que ce soit à propos du festival Ars Electronica ? J'ai la flemme de faire des recherches poussées...

Enfin, pour (vraiment) en finir, Tear Drops de Massive Attack à re-re-re-reréécouter.

2007/08/02

Black Jap

Iona Rozeal Brown peint dans l'espace flottant entre l'ukiyo-e et le "monde hip-hop" influencé par les Etats-Unis, mais qui se développe beaucoup au Japon.
Elle s'inspire notamment du "mouvement" des ganguro (ici aussi) au Japon et étrille au passage le matérialisme forcené d'un certain hip-hop.

Officiellement, le tout donnerait du Shinto Hip-Hop, en tout cas, c'est fascinant, troublant et au final, vraiment pas mal... pas mal du tout.














Pour aller plus loin, deux articles intéressants:
- Engaging the Camera: African women, portraits and the photography of Hector Acebes
- Artist gives samurai image a modern spin