2007/08/23

Mad in Japan: Tetes blondes

Toujours plus loin: après Berlin et l'Argentine, le Japon! Comment ça on se la pète?
Toujours les mêmes commentaires dans les blogs, sites, sur ce pays, alors on va faire vite. The fashion is great but very superficial/ artificial. Tout est dit.


Allez, on creusera un peu et on dira que le quartier de Shibuya à Tokyo (le fameux toujours montré dans les films avec les grands écrans et les centaines de personnes qui traversent la rue en même temps). Après ce bain de foule on arrive dans des rues très animées avec des magasins de t-shirts, jean's, snickers, enfin toute la panoplie pour être dans le coup. On croise des filles plus blondes que les vraies blondes elles même, certaines étant très noires de peau avec du blanc autour des yeux et de la bouche (elles se mettent du spray, Kudzu en a déjà parlé). On croise des jeunes au style très hip-hop, beaucoup plus que les ricains des Halles. Des filles dont on se demande où sont passées les jupes. Dont les cheveux ont épuisé la gamme de coloration de L'Oréal. Bref des styles les plus extravagants les uns que les autres sans qu'on puisse s'empêcher d'en admirer l'audace et parfois l'assez bon goût.

Il suffit également de se rendre dans le quartier sans doute plus détendu de Amerika Mura à Osaka qui n'a rien à envier à celui de Harajuku connu pour ses cosplays. Il suffit de rester une heure dans le parc de béton Triangle park pour voir passer des specimens les plus intéressants les uns que les autres. Ils s'habillent vintage (un polo Ralph Lauren en très bon état à 2 euros n'est pas difficile à trouver), coloré, gothiques, punk... Il n'empêche qu'il n'est pas plus rare de croiser des jeunes en kimonos traditionnels.

Ce qui est vraiment attérrant dans tout ça, c'est la superficialité des jeunes. Certes ils vont s'habiller hip-hop (cerains se bronzent à fond pour avoir l'air noir) mais beaucoup comprendront à peine "do you speak English?" Un rasta avec les longs dreads et la barbe portera un t-shirt fashion orange "No comment". Une explication (personnelle) pourrait être l'énorme influence des clips et musiques qu'ils écoutent, l'industrie du disque étant très très développée au Japon, qui constitue un passage obligé pour les artistes internationaux. Ainsi tout n'est qu'apparence. Allez, pour nuancer le propos on dira que la scène hip-hop de Kobe est excellente, un tour à Beber qui acceuille parfois des showcases de danseurs vous convaincra.

En se rendant dans les bars et boîtes branchées du quartier de Roppongi comme le Muse ou le fameux Lex réputé pour ses stars occidentales, on peut faire la connaissance de (très) jeunes mannequins polonaises, hollandaises, américaines, danoises (qui vous invitent à revenir le lendemain dans le carré VIP, haut signe d'avancement social), d'acteurs, qui sont les publicités japonaises, ces derniers raffolant des yeux bleux et des cheveux blonds. CQFD.
Les étrangers sont légion au Muse, et ils tournent autour des japonaises qu'ils savent faciles comme des vautours. Pour le plaisir, citation d'un japonais en parlant du sexe opposé: "with japanese girls, you just need to buy them a drink and you can take them home. It's like a buffet."

Bonne transition pour le prochain post!

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