2008/01/22

great expectations ???


Pour mon retour sur le blog, je recycle un brouillon écrit en août, et bizarrement toujours d'actualité!
Si vous vous demandez ce que vient faire ce dinosaure vert, c'est la première image un peu décalée sélectionnée en tapant "return" dans Google images, petite exploration virtuelle à laquelle je me livre à mes moments perdus. On trouve souvent des choses incongrus!



Donc, ce brouillon avait pour thème les films que j'attendais avec impatience, sortis nulle part, et dont les dates restaient approximatives.

Dans la série " Ne nous réjouissons pas trop vite" il y a le fantasque Le Darjeling Limited de mon prodige préféré, Wes Anderson. Sauf que le timing assez bizarre des dialogues et du montage de ses films peut donner le meilleur, Royal Tennembaum, comme le moins bon, La vie aquatique. Je reste donc circonspecte, tout en ayant très envie d´adorer.
La bonne nouvelle c'est qu´'il s'attaque encore a son sujet de prédilection, la famille, et que les fidèles, Owen Wilson et Jason Schwartzman (j'écorche probablement son nom!) sont encore de la partie, avec Adrian Brody qui rejoint ce clan déluré. La BO a l'air pleine de promesses mélodieuses, avec en prime des morceaux des films indiens de Satiajit Ray.



Et dans les sorties si floues qu'on peut seulement les catégoriser comme " dans longtemps", Margot at the wedding, par Noah Baumbach, qui s'est déjà illustré avec le rigolo "the squid and the whale" insupportablement traduit en Français en "Les Berkman se separent".
"Margot" a tout du petit film faussement indie porte par des "A List", apportant ainsi une caution de ñodestie aux plus grands studio. Le scénar tient sur une alumette, mais a l'air de reserver quelques jolis moments d'émotion, en espérant que ca ne tombe pas dans le mièvre.
Et puis, il est temps de l'avouer, j'aime bien Jack Black!



Remarque par rapport à août: les dates se sont vaguement précisées: Darjeeling et Margot sortent respectivement les 19 mars et "prochainement"...


Sinon, en bonus, je laisse mes premières impressions sur Eastern Promises. C'est assez drôle rétrospectivement. J'ai radicalement changé d'opinion après l'avoir vu au cinéma! Un des grands films de cet automne! Et Viggo Mortensen vient de décrocher "an oscar nod", comme disent Variety et mon préféré The Playlist (oui, oui, j'ai décidé de continuer à rabâcher mon adoration pour ce blog! d'ailleurs, je ferai de 2008 l'année The Playlist, quitte à me faire des ennemis excédés par tant de radotage!)

Eastern Promises, le nouveau Cronenberg avait tout bon sur le papier: une nouvelle colaboration avec Viggo, inoubliable depuis History of Violence, le retour de Naomi Watts, Vincent Cassel en sombre personnage de l'Est affublé d'un accent à couper au couteau, bref que du bonheur torturé en perspective!



A l'arrivée la bande annonce est risible, indigne du créateur de Crash et Videodrome (les affiches sont juste sublimes). Tout espoir d'un bon thriller malin et fidèle à l'univers malfaisant et trouble du réalisateur canadien semble perdu! Merci Youtube, j'ai trouvé la fin de Crash commentée par Cronenberg. Je ne sais pas si vous l'avez déjà vu, donc ça aura peut être moins d'impact.

http://www.youtube.com/watch?v=QVg3wNXu_nc

Enfin, peut être qu'il faut surtout blamer l'équipe distribution de Focus Features qui semble se spécialiser dans les mauvais trailers. Je me souviens notamment qu'ils avaient fait passer Lost In Translation pour une bluette de voyage tokyoite, et que je m'étais méfiée... depuis le premier visionnage c'est devenu mon film culte!

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