2007/04/01

Gardiennage


Il ne reste que quelques représentations de la pièce de Harold Pinter "Le Gardien" au théâtre de Paris. Cette pièce fut une grande expérience, cela dû en très grande partie à l'excellent Robert Hirsch, absolument crédible en SDF un peu fou. Cela dit, les autres l'étaient tout autant: il faut l'être pour accueillir un inconnu chez soi et lui proposer de garder sa maison!

L'excellent jeu de Hirsch contrastait avec celui du jeune Thèvenin qui semblait surjouer à tout moment, à tel point que ça en devenait agaçant. Allez on dira que c'était un mauvais soir pour lui (ce dont on peut douter car ça doit l'être tout les soirs)...

Pinter fut une découverte lors d'un cours de mise en scène durant lequel il a fallut assister Alex, une camarade. La pièce à préparer pour la fin du trismestre était "Betrayal" ("Trahison"), différente du "Gardien" sur plusieurs points. C'est un dialogue au ton plutôt sombre avec un peu moins d'humour, entre d'anciens amants qui se retrouvent dans un bar après quelques années. Tout reposant sur le texte il s'agissait vraiment d'être juste dans son interprétation et de faire ressortir toute la force du dialogue, ce que ma foi, Alex réussit pas trop mal.

1 commentaires:

faustine a dit…

bon, je ne fais que répéter une discussion que j'ai déjà eu en 'live" ac Rijk, ms je en suis pas du tout d'accord ac lui (ou ac toi ds la mesure où je ne sais pas encore si on un lectorat surdimmensionné!)

Hirsh est hallucinant, certes, ms la pièce est qd mm très répétitive! okay, c censé montrer l'incommunicablité des êtres et une forme poussée de solipsime....
Ms je ne suis pas convaincue!

En revanche Betrayal m'avait subjuguée!

et je te trouve sévère vis à vis du petit jeune. On y est pas allé le mm jour! laissons lui cette possibilité de s'être absolument dépassé pile le jour de MA représentation!