
Sicko fut le second film vu à Cannes. Michael Moore qu'il n'est plus nécessaire de présenter a pondu un documentaire, si on peut l'appeler ainsi tant il pousse les limites du genre dans la narration et la forme, qui s'attaque cette fois-ci au système de santé aux Etats-Unis, qu'il compare avec celui du Canada, du Royaume-Uni et... de la France.
L'ambiance lors de la projection fut très vive et pour cause. Moore a toujours le don de faire réagir son audience lorsqu'il s'attaque à ses cibles préférées, dont la première est le président Bush. Il est vrai que beaucoup de personnes ont besoin de propos assez clairs et sans trop de nuance pour comprendre certain enjeux. D'où le succès public de Fareinheit 9/11 (très bien construit il faut l'avouer) à l'opposé de Le monde selon Bush de William Karel, exposé plus académique.

Malheureusement Moore tombe dans ses écueils habituels (en plus de parler de tentative de censure), à savoir des raccourcis douteux comme expliquer l'espérance de vie aux Etats-Unis inférieure à celle d'autres pays par la seule défaillance de son système de santé. Il n'empêche que ce film reste nécessaire qu'on aime ou pas Moore. Bush must be sick of him.
1 commentaires:
Rijk bravo pour la photo prise sur le vif!
ça m'énerve car même si le personnage m'agace je sais que je vais me faire emporter par la vague "sicko" (excellent titre par aiileurs! très bonne référence hitchcockienne) obligée de me "faire une opinion".
Un conseil: regardez n'importe quel docu de Michael Moore en DVD avec un ou deux autres spectateurs (maximum sinon les discussions deviendraient trop houleuses) et n'hésitez pas à stopper la lecture dès qu'un détail vous "chiffone". Expérience vécue sur "the big one". Le visionnage a donc duré plus de 3h, car on interrompait beaucoup pour commenter!!!
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